Oui, dans le cadre d'un mandat lié à une affaire privée, à la suite de la réception de lettres anonymes faisant état de certains faits d'ordre privé – que Mme Cahuzac a probablement produites aux policiers qui l'ont entendue. Cela peut paraître incroyable, mais c'est lié à une rumeur dans le milieu des impôts.
Florent Pedebas, à qui j'avais parlé du dossier, a refusé de faire les filatures et les surveillances classiques sur Villeneuve-sur-Lot, parce qu'il avait un conflit d'intérêt ; c'est pourquoi j'ai fait appel à un collègue de Bordeaux – mais il est tout à fait normal de sous-traiter un dossier en accord avec la cliente.
Le dossier ayant été clos, on m'a demandé de faire une recherche de personnalité – c'est-à-dire qu'une fois que la matérialité des faits actuels a été établie, on oriente l'enquête sur des faits antérieurs, peut-être à la demande de son avocate ou de son avocat – à l'époque je ne savais pas qui c'était. Ce que M. Garnier a déclaré au départ est juste : nous sommes venus pour discuter d'un problème privé. C'est après qu'il s'est un peu emmêlé les pinceaux…