Intervention de Gabriel Serville

Séance en hémicycle du 10 octobre 2012 à 21h30
Régulation économique outre-mer — Article 1er, amendements 134 135 136

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Tout à fait, monsieur le président.

L'or, la fusée, le bois, les ressources de la biodiversité, les ressources halieutiques et bientôt le pétrole n'ont pas empêché à la population de Guyane de se révolter dès novembre 2008, pour réclamer la baisse des prix du carburant, et ainsi dénoncer la vie chère qui a toujours été un fléau pour notre économie.

Ainsi donc, le nombre d'amendements que j'ai portés n'a d'égal que la situation extrêmement dégradée de ma région Guyane. Ce nombre d'amendements résulte aussi de la lecture attentive que nous avons réalisée de ce projet, soucieux de conforter ses objectifs et ainsi de le mettre davantage à l'abri des attaques des groupes de pression qui déjà fourbissent leurs armes en consultant des armées d'avocats et de juristes.

Or l'évolution des échanges que j'ai entretenus avec vos services, monsieur le ministre, me laisse présumer que tous ces amendements feront l'objet d'une fin de non-recevoir.

En conséquence, malgré la véritable solidarité que j'ai toujours manifestée en faveur de ce projet de régulation économique pour les outre-mer, et quand bien même je considère qu'il devrait aller encore plus loin, j'ai décidé de retirer tous mes amendements, sauf ceux qui se rapportent au droit des contrats. Je vous remercie pour votre compréhension.

(Les amendements nos 134 , 135 et 136 sont retirés.)

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