Non. Je n'ai jamais eu personnellement Mme Valente au bout du fil. C'est sans doute une secrétaire qui me donne le rendez-vous avec M. Cahuzac le 26 octobre, pour une durée déjà fixée à trente minutes.
Le jour J, à l'heure H, j'arrive avec mon dossier sous le bras – le même que celui que j'avais présenté à M. Lemarchand – et j'expose à M. Cahuzac les tenants et les aboutissants de ce fameux piège, en lui montrant les pièces écrites qui prouvent que l'administration s'est comportée de façon détestable. Et je peux mettre des noms, d'autant que vous avez entendu certaines de ces personnes. M. Olivier Sivieude, par exemple : il s'est fondé sur des éléments manifestement faux, sur un dossier d'accusation truqué de A à Z, pour faire virer un agent dont le seul tort était de révéler des dysfonctionnements dans son administration.