Non.
Mais j'ai juré de dire toute la vérité, alors laissez-moi terminer. M. Cahuzac achève l'entretien en m'indiquant que j'ai raison mais que c'est une question d'honneur : « Dans votre propre intérêt, vous devez aller en justice où vous gagnerez, et moi, je n'interviendrai pas. » L'entretien a duré les trente minutes prévues. Le ministre a été parfaitement courtois. Au moment de nous séparer, je lui dis que je suis très déçu et que j'attendais beaucoup mieux.
Circonstance aggravante pour la DGFIP, je reçois peu de temps après des mémoires à charge contre moi émanant du bureau DRH1A et datés du 25 octobre. Les décisions étaient prises avant même mon entretien avec le ministre ! Me sentant trahi, j'écris une lettre ouverte à Cahuzac intitulée « De la posture à l'imposture ».