Le terme « enquête » est très surévalué. Pour dire les choses extraordinairement simplement, le 4 ou le 5 décembre, je me trouve plongée dans une véritable histoire de dingues, il n'y a pas d'autres termes, impliquant des personnages rocambolesques. J'apprends à l'occasion les termes lot-et-garonnais de « cornecul ». On n'a pas besoin de m'expliquer le sens, je vois tout de suite de quoi ça parle. On se croirait dans un roman – bon ou mauvais, je ne sais pas – où se croisent des personnages. Dans une conversation privée, on fait état d'une filiation totalement romanesque et sympathique. Ça a été très mal interprété, et j'ai présenté des excuses parce que ça me semblait tout à fait normal. Mais je le répète, c'est plutôt de l'ordre du romanesque. Il est vrai que, dans cette histoire de dingues, je n'avais pas pensé que le plus dingue était assis à mes côtés. Il est rare que le tueur en série dirige l'enquête sur ses propres meurtres, ailleurs que dans les films. C'est pourtant ce que j'ai vécu.