Je ne crois pas avoir utilisé le terme de « parlementaires ». J'ai parlé d'hommes et de femmes politiques : on peut l'être sans être nécessairement parlementaire. Et je n'ai aucunement remis en cause la crédibilité et le sérieux de votre commission, loin de là. Ce que j'ai dit, c'est qu'en vingt ans d'expérience, j'ai été le témoin direct ou indirect – et d'autres personnes qui travaillent actuellement avec moi – de différents « dossiers » – mot que je préfère à celui de « liste » : une feuille avec quinze noms dessus ne vaut que le prix du papier sur lequel ces noms sont imprimés !
Bien entendu, ces dossiers sont éminemment techniques. Vu le caractère très sensible de certains noms, les praticiens se sont évidemment employés à beaucoup obscurcir les choses. Pour les enquêteurs, l'écheveau est très complexe. Tout un travail de mise en relation, de consolidation et d'explication de ces informations reste à faire pour qu'elles soient exploitables par la justice.
Concernant les autres aspects de votre question, je ne me prononcerai pas. La justice fera son travail.