Intervention de Pierre Condamin-Gerbier

Réunion du 3 juillet 2013 à 14h00
Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du gouvernement

Pierre Condamin-Gerbier, gestionnaire de fortune, ancien associé-gérant de Reyl Private Office :

À mon avis, c'est tout sauf une clause de style. L'UBS sait que le dossier est très sensible et commence à se protéger, ne souhaitant pas qu'on l'accuse plus tard d'avoir menti ou d'avoir fourni la mauvaise réponse. On essaie donc de dire aux gens qui savent lire entre les lignes pourquoi on donne cette réponse et pourquoi on n'avance pas des éléments dont on sait par ailleurs qu'ils existent. Il s'agit avant tout, je crois, d'une protection juridique de la part de l'UBS.

C'est peut-être aussi un appel du pied. La banque sait qu'elle aura à passer sous les fourches Caudines de la justice française et il est possible qu'elle essaie ainsi de montrer sa bonne volonté, sans toutefois pouvoir le faire de façon précise car elle outrepasserait alors ses droits. Mais, je le répète, il s'agit surtout d'une protection de la part de l'UBS.

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