Il n'y a que deux scénarios : soit c'est de l'incompétence – mais je crois que l'administration française dispose de suffisamment d'experts pour que les ministres soient tout à fait au courant de ces pratiques et des relations entre la France et la Suisse –, soit il y a une volonté de poser les mauvaises questions pour obtenir les réponses que l'on souhaite.
Dans cette seconde hypothèse, on peut distinguer deux sous-scénarios : soit on est persuadé de l'innocence de la personne mise en cause, auquel cas on souhaite seulement gagner un peu de temps pour faire toute la lumière et obtenir une disculpation totale – mais j'ai du mal à y croire, vu les éléments qui étaient entre les mains des enquêteurs – ; soit on connaît la culpabilité de cette personne et on essaie de l'aider à se dédouaner. Du reste, à peine reçue, cette réponse est brandie dans Le Journal du dimanche.
Pour ma part, je m'en tiens à l'opinion que j'ai déjà exprimée : il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !