D'abord, ce que mes collègues Manuel Valls et Christiane Taubira ont dit, et que je confirme, c'est que nous n'avons jamais parlé entre nous de cette affaire.
Ensuite, il s'agissait, le 16 janvier, non d'une réunion ad hoc, mais d'une rencontre en marge du conseil des ministres – comme il arrive souvent que l'on se parle deux minutes dans la salle d'à côté. Et non, il n'y en a pas eu d'autres.
Je suis le ministre de l'économie et des finances. À ce titre, je rencontre très régulièrement le Président de la République et le Premier ministre ; je les ai donc informés de la possibilité de la procédure d'entraide, j'ai fait la proposition d'y recourir et ils en ont accepté le principe.