Je n'accepte pas le jugement de valeur selon lequel mon témoignage ne colle pas. Mme Dalloz avait davantage raison en parlant de cohérence.
Je n'ai pas une vision complotiste de l'histoire. J'ai déjà évoqué ce dont j'avais parlé avec le Président de la République et le Premier ministre : je les ai informés de ce que je faisais dans le cadre de mes fonctions de ministre des finances. Je vous confirme donc que ni moi, ni mon cabinet, ni mes services n'avons eu de contacts avec le ministère de l'intérieur ou avec le ministère de la justice. Il n'y a pas eu de réunion globale à l'occasion de laquelle on aurait mis tout à plat. Dès lors que m'a été présentée la possibilité de requérir l'assistance administrative internationale dans le cadre de la convention signée avec la Suisse, j'ai expliqué comment celle-ci fonctionnait et suggéré que l'on y ait recours. Voilà ce que j'ai fait. Et je vous ai dit aussi à qui je l'ai fait.