Nous n'avons jamais écrit que l'appartement a été financé par les avoirs cachés de M. Cahuzac. Ce soupçon figure dans le rapport de M. Rémy Garnier, qui comportait des erreurs. D'ailleurs, l'auteur lui-même reconnaissait pouvoir se tromper ; il demandait seulement à pouvoir enquêter pour vérifier ses informations. On ne peut pas reprocher à M. Garnier d'avoir écrit des choses fausses, il ne prétendait pas détenir la vérité.
Comme nous l'avons écrit dans le premier article paru sur la question, M. Cahuzac, au moment de l'élection municipale de 2001, et dans un souci de « transparence », a fait des déclarations sur le financement de son appartement. Or les chiffres qui ont été publiés, concernant l'apport en numéraire, ne correspondaient pas à ceux de l'acte notarié. Nous nous posions donc des questions. Cet élément tangible était de nature à mettre en doute le rapport à l'argent et à la vérité de M. Cahuzac. Et, dans les questions posées mi-décembre par l'administration fiscale, on retrouve des questions sur le mode de financement de l'appartement, et notamment sur un prêt paternel qui n'a pas été déclaré à l'ISF, ce qui a permis d'en réduire l'assiette fictivement, pendant plusieurs années.