Intervention de Daniel Fasquelle

Réunion du 21 mai 2013 à 8h45
Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Si certains doutaient de l'intérêt d'une commission d'enquête, leurs doutes sont d'ores et déjà dissipés. Je remercie Edwy Plenel et Fabrice Arfi d'avoir répondu à nos questions. Mais il faut aller au fond des choses. Selon Alain Claeys, l'attitude du ministre de l'économie est au coeur de l'affaire. Non, c'est celle de l'ensemble des responsables politiques de l'État, de Christiane Taubira, de Manuel Valls, de Jean-Marc Ayrault et même François Hollande. Il s'agit d'une affaire d'État.

C'est moi qui ai interrogé Jérôme Cahuzac le 5 décembre. Par la suite, dans une émission de LCP, je me suis demandé si Jérôme Cahuzac ne pouvait pas faire la lumière lui-même et le dire devant nous, tout simplement en interrogeant sa banque en Suisse, l'UBS ? Confirmez-vous qu'il aurait pu poser la question lui-même et qu'il aurait eu la réponse ? Si tel est bien le cas, comment se fait-il que les membres du Gouvernement et le Président n'aient pas demandé à Jérôme Cahuzac d'interroger sa banque ? Le problème aurait été réglé en quelques jours. Avez-vous posé cette question ?

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