La difficulté est de mettre en adéquation les besoins de nos forces, qui sont réels et importants – qu'il s'agisse de la capacité de transport tactique et stratégique ou de l'entraînement des régiments de parachutistes –, les moyens, qui sont très limités, et les contraintes industrielles.
Vous avez partiellement répondu s'agissant de l'A400M, mais qu'en est-il de l'A330 MRTT, avion multirôle de ravitaillement et de transport ? Le Livre blanc prévoyait 12 appareils, or seuls deux seront livrés. La montée en puissance de la production sera-t-elle différée par rapport à vos prévisions ? Sans revenir sur ce qui s'est passé avec les États-Unis, peut-on s'attendre à des contrats d'exportation ?
Concernant plus généralement le rapport entre industries civile et militaire, après l'échec des discussions avec BAE Systems – que nous regrettons –, quelles sont les autres perspectives de synergie ou de fusion ? Vous avez ouvert des pistes s'agissant des drones et de votre relation avec l'autre grand groupe français du secteur, Dassault Aviation. Pourriez-vous nous en dire plus sur la stratégie d'EADS en la matière ?