Vous avez qualifié cette LPM de « loi de transition », dans la mesure où elle ne contient pas de nouveau programme. Cela tient peut-être aux ambitions de la précédente LPM, qui se sont traduites par des retards de livraison : certaines commandes ne seront honorées que pendant l'exercice suivant.
Le futur est néanmoins pris en compte par le texte qui nous est soumis, notamment à travers l'enveloppe des études amont, fixée en moyenne annuelle à 730 millions d'euros sur la durée de la LPM. Même si les industriels auraient préféré un montant d'un milliard, la somme prévue ouvre de larges possibilités. Outre les drones, quels sont les domaines d'investigation auxquels vous souhaiteriez consacrer ce financement ? Plus généralement, quel volume financier EADS Défense entend-il dégager à l'avenir pour la recherche et développement ?