Nous avons déjà parlé des drones. Dans le domaine spatial, nous devons faire de la R&T sur le système d'alerte avancée. Même si l'on est revenu sur l'idée de lancer le programme, il faut préparer l'avenir. En matière de missiles, nous avons aussi toute une liste d'évolutions et de produits futurs. Concernant les hélicoptères, nous réfléchissons aux appareils qui succéderont au Tigre et au NH90. L'important travail de R&T que nous devons mener à ce sujet rejoint le domaine du drone, puisque l'avenir semble être l'« hélicoptère à pilote optionnel ».
S'agissant maintenant des montants de R&D, il n'y a pas de ligne rouge en deçà de laquelle tout s'écroule et au-delà de laquelle tout va bien, mais plutôt un continuum. Plus que le montant global, c'est l'efficacité de la dépense qui importe. Que ferons-nous de ces 730 millions, arriverons-nous vraiment à un rendement proche de 1 ? Il faut que l'argent serve vraiment à faire de la R&T et non à entretenir des équipes parce qu'il faut entretenir des équipes !
EADS est relativement bien servi en la matière. Nos équipes de R&T ont des ambitions fortes et se battront pour le financement de leurs projets. Il faut néanmoins être très vigilant quant à l'efficacité de la dépense.