…la majorité des enfants quittait l’école à quatorze ans pour travailler. Les femmes s’occupaient de la vie domestique ; elles devaient encore – époque incroyable ! – demander l’autorisation à leur mari pour exercer une activité ou tout simplement pour gérer un compte bancaire. Les couples ne divorçaient pas. Les salariés entraient dans une entreprise après leurs études et la quittaient quatre décennies plus tard.
Ce monde d’hier a disparu. Faut-il pour autant le regretter ? En ignorant les nouvelles réalités auxquelles nous sommes confrontés, en limitant la question des retraites à de simples ajustements comptables, la droite a laissé s’ancrer et s’enraciner les injustices.