Les fonctionnaires ne sont bien évidemment pas responsables de cette situation, et si l’on parle de justice, il faudra aussi intégrer les primes dans le calcul de la retraite, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui, même si nous avons mis en place un système de retraite additionnelle.
Décidément, il n’y a aucune justice dans le texte !
Quant à l’avenir, n’en parlons même pas : pour la première fois, nous avons vu défiler des étudiants, des syndicats étudiants qui, c’est le moins que l’on puisse dire, n’avaient pas connu dans les années précédentes un éloignement politique avec la gauche. Or ils sont allés manifester parce qu’ils ont compris que ce sont eux qui allaient faire les frais d’un Gouvernement et d’une majorité qui n’osent pas dire que, si on veut garder le système de retraites, il faut des efforts et il faut travailler plus longtemps.
Où est l’avenir garanti quand, dans quatre ans au grand maximum, nous serons obligés de revenir pour parler des retraites, parce que chacun le sait, ce rendez-vous n’est même pas financé au tiers, alors même que vous dépensez de l’argent que vous n’avez pas en prenant des mesures qui coûteront – et qui vont donc, encore une fois, obérer l’avenir du système des retraites.