S'agissant de la qualité du dialogue social, je suis régulièrement visé par la direction de Goodyear.
Pour dialoguer, il faut être deux. Lorsque nous avons eu affaire, dans les années 2000, à une équipe dirigeante intelligente, qui avait une vraie conception du dialogue social et considérait l'humain comme une priorité, la CGT a signé plusieurs accords en matière de calendrier ou d'investissements, ou modifiant les horaires de certains salariés. Dès que Goodyear a décidé de fermer le site, nous n'avons plus eu affaire qu'à des casseurs d'entreprise.