Les déchets ultimes, s'ils représentent 0,2 % du volume réalisé, stockent 91,7 % de la radioactivité totale. La solution apportée par Cigéo a suscité des critiques de la part de l'Institut de la recherche et de l'environnement américain, qui écrivait en 2011 que les conclusions avancées pour le site de Bure étaient trop optimistes en ce qui concerne la circulation de l'eau, la sismicité, l'homogénéité de la roche et l'impact de la chaleur émise par les déchets. Ces arguments ne plaident-ils pas pour la réversibilité du processus ?
Par ailleurs, les rejets de produits radioactifs dans la mer se poursuivent à La Hague à hauteur de 19 quadrillions de becquerels. Quand mettrons-nous fin à ces émissions ?