Intervention de Jean-Philippe Nilor

Séance en hémicycle du 10 octobre 2012 à 21h30
Régulation économique outre-mer — Après l'article 8, amendement 14

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Sans vouloir prolonger les débats, je souhaite indiquer que je soutiens cet amendement. Il y a quelques années, on nous avait également garanti que le chlordécone n'était pas toxique !

Si l'eau peut aujourd'hui remplacer le Banole, pourquoi a-t-il fallu attendre une décision de justice pour le faire, alors que cette solution était déjà techniquement possible ?

Les cartes GPS ne peuvent pas fonctionner, car les vents ne garantissent pas que les substances empoisonnées tombent à la verticale. Épandre loin des cours d'eau ne veut rien dire, car du fait des bassins versants, aucun point de Martinique n'est éloigné d'un cours d'eau. Aujourd'hui, nos cours d'eau sont empoisonnés. La mer, la plus belle richesse de notre environnement naturel, est empoisonnée. Les cancers se multiplient chez des personnes de plus en plus jeunes.

Le principe de précaution ne doit pas s'appliquer qu'aux intérêts économiques, mais en premier lieu à la vie humaine. C'est pourquoi je soutiens cet amendement avec force, conviction, détermination et enthousiasme.

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