Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du 10 octobre 2012 à 21h30
Régulation économique outre-mer — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Ainsi que je l'avais indiqué à la tribune lors de la discussion générale, nous sommes tous dans une démarche collective – avec un enthousiasme si débordant à droite qu'il va jusqu'à l'abstention !

Le Gouvernement a eu raison de relever à bras-le-corps et en urgence, puisque c'est l'une des premières lois de la session, le défi que constitue dans les territoires ultramarins la vie trop chère que leurs citoyens subissent depuis trente ans.

Cependant, pas un seul de nos amendements n'a été retenu, et nous en sommes quelque peu blessés, s'agissant notamment du comité de suivi, voté au Sénat avec l'appui du Gouvernement et qui a aujourd'hui complètement disparu. Quand aux débats sur l'épandage et les pesticides ou le taux de sucre, ils ont été tronqués. Hier encore, nous recevions à l'Assemblée nationale le professeur Gilles-Éric Séralini, qui nous a expliqué combien la toxicologie pouvait être dangereuse : j'aurais souhaité que la dynamique enclenchée par le Gouvernement et par nous tous avec ce texte absolument nécessaire aille jusqu'au bout, et que nous ayons eu le courage de faire des territoires ultramarins un modèle pour la métropole.

Nous voterons évidemment et sans hésiter le projet de loi. Il n'empêche que nous sommes passés ce soir à côté de deux signaux forts que nous aurions pu au contraire donner s'agissant des pesticides et du taux de sucre dans les produits alimentaires.

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