Intervention de Gabriel Serville

Séance en hémicycle du 10 octobre 2012 à 21h30
Régulation économique outre-mer — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Monsieur le ministre, les membres du groupe GDR, en dépit des nombreuses propositions qui étaient faites ce soir et qui n'ont pas été retenues, continue à considérer que ce projet est positif : il partait de rien pour arriver à une situation qui devrait permettre aux habitants de l'outre-mer de voir des évolutions sensibles dans leur vie.

Cependant, il faudra faire très attention aux éléments de langage utilisés dans la communication avec nos populations, pour éviter de faire croire qu'une fois ce projet de loi validé, la vie va devenir moins cher d'un coup de baguette magique. Il faudra que nous soyons extrêmement vigilants sur ce point. Pour utiliser une métaphore guyanaise, disons qu'il faudra expliquer qu'il s'agit du premier étage d'une fusée qui devra en comporter d'autres.

Chez nous, il y a une attente réelle de la part de toutes les franges de la population, notamment de la part de la jeunesse qui demande à être accompagnée, à être formée. Le problème de la vie chère a des répercussions négatives sur l'ensemble de notre société, sur des gens qui ne sont pas des mendiants et qui se plaignent parfois du regard que Paris a tendance à porter sur les outre-mer en général.

Nous sommes dans une dynamique positive, même si nous regrettons certaines formes de procédures qui pourraient parfois nous donner l'impression que les choses avaient été réglées d'avance, avant même d'arriver en séance plénière.

En tout cas, monsieur le ministre, nous persistons à demander : comment allez-vous faire pour que cette loi, une fois approuvée, ait de l'efficience sur le terrain ? Nous savons que vous allez vous battre pour faire en sorte que d'ici deux ans, trois ans au maximum, nous en percevions véritablement les effets. C'est à partir de cette analyse que le groupe GDR a choisi, malgré les observations mitigées ou négatives que nous avons pu émettre durant ces débats, de voter le projet de loi.

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