Je reviendrai sur deux thèmes : la mobilité et la mobilité dans le cadre de l'apprentissage. Ceux deux systèmes de formation sont appelés à s'amplifier. Comment, pour vous, corréler les réalités différentes entre la France et l'Allemagne pour que la mobilité ne soit pas une migration contrainte du fait que l'Allemagne propose 33 000 places d'apprentis contre 212 hier pour la France entière selon le site de l'AFPA ?
Dans le cadre du dispositif Leonardo, 8 400 jeunes sont partis l'an dernier faire un stage à l'étranger. La demande est encore plus forte mais se heurte à des difficultés matérielles. Les crédits du FSE sont attribués de manière aléatoire. Quel accompagnement pouvons-nous inventer pour ces jeunes afin que l'apprentissage et la mobilité constituent une réelle formation et non une réponse à la crise économique ? Cela permettrait également de lutter contre l'échec scolaire qui devrait être ramené à moins de 10 % des effectifs à l'horizon 2020.