Intervention de Michel Piron

Réunion du 1er octobre 2013 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Je crois, Monsieur le Ministre, que le diagnostic est globalement partagé. Au-delà de la question des fins, c'est plutôt celle des moyens qui se pose. Me confirmez-vous ce point, Monsieur le Ministre ? J'ai plusieurs réflexions et questions à vous soumettre. Selon les pays européens, quelle articulation entre loi et contrat, mais également entre centralisation et décentralisation pour les mesures à prendre ? Quels objectifs et quel contrôle ? Quels moyens pour le contrôle ? Quelle « gouvernementabilité » ? S'agissant du salaire minimum, on avait suggéré au moins un salaire de référence. J'aimerais avoir votre point de vue à ce sujet.

Par ailleurs, je me permets de vous féliciter pour la réunion commune des ministres chargés de l'économie et des finances et des ministres chargés du travail. Cela pose toutefois la question du niveau où doit se faire la synthèse.

Vous avez évoqué la question des jeunes. Je me souviens d'un discours de Mario Monti à Rimini, dans lequel il parlait d'une génération sacrifiée. C'est dramatique. Pour la première fois, nous sommes sous la menace d'une génération de jeunes qui pourraient être majoritairement hostiles à l'Europe. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Enfin, s'agissant de l'apprentissage, reconnaissons-le, il y a trois fois plus d'apprentis et trois fois moins de chômage chez les jeunes en Allemagne. N'y a-t-il pas une voie à trouver entre l'académisme français et le pragmatisme allemand ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion