Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la présidente de la délégation aux droits des femmes, chers collègues, le projet de loi qui nous réunit a pour but de consolider et de personnaliser notre système solidaire de retraites. C’est pourquoi cette réforme a été discutée – un an a séparé la feuille de route et la concertation – et c’est pourquoi elle est financée – les orientations fixées par le Gouvernement garantissent l’équilibre des régimes en 2020.
Mais nos débats ne portent pas seulement sur la méthode – même si la forme, c’est le fond qui remonte à la surface – ni sur les ressources – même si l’on avait cru comprendre que les décisions passées allaient, promis juré, financer durablement le système par répartition.
Monsieur Bertrand parlait tout à l’heure de « grande première ». Je me souviens qu’en 2010, pour ce qui est des retraites, lui et ses amis promettaient aux Français une « grande dernière ».