Mais l’allongement ne sera pas pour tout le monde, monsieur Chassaigne. Ceux qui ont eu des métiers pénibles pourront partir à soixante ans et si, en plus, ils ont eu une carrière longue, ils pourront partir avant. Ce n’est donc pas la réforme de 2010. Vous savez bien que si on n’acceptait pas cet allongement jusqu’à 2035, on aurait alors moins de moyens pour mettre en place d’autres mesures qui nous semblent très importantes pour notre pays : par exemple s’occuper bien de la dépendance, prévoir encore davantage de moyens pour l’éducation nationale.