L'opposition a raison sur un point : la suppression du dispositif a affecté le pouvoir d'achat d'un certain nombre de salariés, dont certains font partie de ce que l'on appelle les classes moyennes basses. Mais la défiscalisation des heures supplémentaires n'était pas la bonne réponse au problème du pouvoir d'achat. Au nom de quel principe peut-on justifier de ne plus payer d'impôt ni de charges sociales à partir de la trente-sixième heure ? C'est totalement inique ! Défiscalisons plutôt les deux premières heures pour tout le monde : une telle mesure serait bien plus équitable.
Il est de notre responsabilité de trouver des compensations – le système de décote en est une, même s'il ne porte pas sur le même créneau.