Je partage en grande partie le raisonnement économique du rapporteur général. Mais la politique repose aussi sur des symboles. Le Gouvernement doit assumer ses décisions, comme il l'a fait l'année dernière quand il nous a fait voter le CICE, ou quand il a décidé de créer le dispositif favorable aux « pigeons ». Aujourd'hui, on nous demande d'adopter, par voie d'amendement parlementaire, une disposition qui introduit le contraire de ce que nous avons vanté pendant un an. Sans être d'accord avec le principe du CICE, je n'ai cessé d'expliquer que le dispositif avait pour contrepartie la baisse de la TVA à 5 %. Un an après, on me demande de voter le contraire ; au-delà du débat sur le pouvoir d'achat, ce revirement sera difficile à expliquer.