La France est désormais pleinement intégrée à l'OTAN : quelle stratégie de présence et d'influence y a-t-elle adoptée ? Quels postes stratégiques visons-nous ? Vaut-il mieux occuper le sommet de la hiérarchie ou des positions de second ? Faut-il être partout, et pourquoi ? En effet, les conséquences financières de cette stratégie se font sentir tant dans la LFI que dans la LPM.
La montée en puissance de la cyberdéfense met ce sujet au coeur de toutes les préoccupations, y compris au sein de l'OTAN. Quelle attitude adopter en cas d'attaque sur l'un de nos alliés ? Doit-on invoquer l'article 5 du traité de Washington ? Envisage-t-on des mutualisations de services, d'hommes et d'expériences en cette matière dans le cadre de l'OTAN ?
La lutte contre les narcotrafics représente une belle réussite, mais la pénurie de moyens constitue une faiblesse structurelle. Une allocation insuffisante d'heures de vol pour les Falcon 50 utilisés dans ces opérations, tout comme le manque d'hélicoptères – un seul pour deux frégates à Fort-de-France –, induit une perte d'efficacité opérationnelle, mais aussi une baisse de crédibilité de notre pays par rapport à nos alliés. La LFI et la LPM vous donnent-elles les moyens de répondre à ces insuffisances ?