Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 3 octobre 2013 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Cette LPM propose, pour synthétiser, de « faire mieux avec moins ». Lors de la présentation de la précédente LPM, on nous avait prévenus que la diminution des moyens mettrait en péril nos objectifs généraux. Pourtant, le Livre blanc montre que l'on s'est refusé à faire des choix, préférant garder toute la panoplie de nos capacités d'intervention, sans remettre en cause la deuxième composante de la dissuasion nucléaire. Cela aurait-il permis des économies, et si oui, à quelle hauteur ?

Un jour viendra où la contrainte des moyens rendra difficile de préserver nos objectifs. Hier, le ministre de la Défense a répondu avec franchise à nos préoccupations quant au caractère exceptionnel de certaines recettes et à la mobilisation de ces crédits essentiels. Vous nous avez également parlé sans langue de bois de la situation des infrastructures, des taux inquiétants de disponibilité du matériel et du fonctionnement des bases de défense. Ayant déjà contribué de manière très significative à l'effort de redressement des comptes publics, les militaires ont un sentiment d'injustice lorsqu'on leur demande à nouveau des efforts, davantage qu'à certaines administrations civiles.

En matière de dépyramidage, comment se passera la suppression prévue des 5 800 postes d'officiers ?

Le ministre de la Défense a annoncé hier qu'un des points forts de cette LPM serait de donner plus de moyens aux forces spéciales, évoquant quelque 1 000 effectifs supplémentaires. S'agira-t-il d'une augmentation par création d'un régiment spécifique ou d'une transformation d'un régiment des forces conventionnelles en forces spéciales ?

Comment compte-t-on utiliser concrètement la réserve dans la cyberdéfense ? Combien d'effectifs seront concernés ?

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