Notre rapport sur l'opération Serval a entre autres démontré la nécessité du renseignement et du prépositionnement. Si celui-ci est redimensionné dans quelques jours par le Conseil de défense, il faudra peut-être prévoir une « clause de revoyure » pour le Mali à la commission de la défense. Depuis la rédaction du rapport, la situation a évolué : le Président de la République avait évoqué le chiffre de 1 000 hommes à la fin de l'été, mais ils sont aujourd'hui plus de 3 000, sans compter le soutien.
Pensez-vous que notre prépositionnement restera le même ? Le problème de la République centrafricaine reste peu évoqué, mais l'on risque malheureusement d'en entendre parler bientôt. Vous avez parlé d'une pente raide ; notre armée sera-t-elle capable de l'emprunter à la descente et à la montée ?