Les activités des professionnels de la médecine scolaire n'ont cessé de se diversifier au fil des années. Aujourd'hui, on demande aux médecins et infirmiers de l'éducation nationale d'assurer le suivi médical obligatoire de l'ensemble des élèves et de leur dispenser une éducation à la santé, mais également d'aider ceux qui rencontrent des difficultés au cours de leur parcours scolaire. Et cette multiplication des tâches s'est opérée sans que soit définie la moindre priorité.
Entendez-vous clarifier les missions de ce secteur et remettre de la cohérence dans la définition des activités de ces professionnels, étant entendu, comme le souligne la Cour des comptes, que l'atteinte des objectifs qui leur sont assignés bute avant tout sur la question centrale des ressources humaines ?
Ma seconde question concerne la diminution, voire la suppression des contrats aidés. Il s'agit des emplois vie scolaire (EVS) destinés à apporter un soutien administratif aux directeurs et directrices d'établissement. Rien que dans le département de la Dordogne, plus de 43 personnes n'ont pas vu leur contrat renouvelé. Allez-vous y remédier ?