Je vais m'attarder un peu sur cette affaire d'importance.
Monsieur de Courson, votre description de créateurs d'entreprise spoliés des fruits d'un travail de quarante ans nous aurait fait pleurer si nous ignorions qu'au bout de quarante ans de travail on prend sa retraite. J'ai l'honneur de vous informer, premièrement, que, dans l'état actuel du projet du Gouvernement, les plus-values réalisées par les dirigeants d'une PME qui cèdent leurs parts pour partir en retraite sont exonérées en totalité. Ce que vous prétendez est donc faux, monsieur de Courson.