Aujourd'hui, si on excepte les jeunes entreprises innovantes et les entreprises dont les dirigeants doivent attendre leur retraite, le dispositif concerne une vingtaine de personnes, et c'est à l'aune de la situation de ces vingt personnes qu'on décide de ce qui s'appliquera à des milliers d'entreprises, artisans qui décident de créer une société, entrepreneurs dans le domaine de services à la personne ou dans d'autres domaines qui, sans être au top de l'innovation technologique, sont créateurs d'emplois grâce à leur talent et à leur capacité à mener leurs équipes à la réussite. Ce sont eux qui seraient susceptibles de créer des entreprises de taille intermédiaire, ces fameuses ETI qui manquent tant à la France, notamment à cause de sa fiscalité. Alors que nous devrions libérer les énergies de ces entrepreneurs, nous sommes en train d'aller à rebours de ce qu'il faudrait faire. Je ne confonds certes pas croissance et capacité à « faire du fric », mais les « rentiers » dont vous parlez sans cesse seront déjà lourdement taxés au titre de l'ISF. Alors, de grâce, épargnez ceux qui entreprennent, quels que soient leur statut et leur âge !