Dans la mesure où cette préoccupation doit être intégrée dans le rapport prévu à l’article 29 bis, je retire volontiers l’amendement. Pour nous, il s’agit d’alerter sur un impensé et de s’interroger sur la meilleure façon d’accompagner nos compatriotes établis hors de France. Je conçois que décréter le droit à l’information ne suffit pas. Il faut réfléchir aux moyens de cette information : qui la diffuse et comment ? Si le rapport prévu peut permettre d’améliorer l’accès aux informations, nous aurions accompli un grand pas en faveur de nos compatriotes établis hors de France. C’est d’autant plus important que les jeunes et moins jeunes qui quittent le pays ne le font pas par dépit. Ils aiment la France. Mais ils sont animés par le goût de l’aventure, la volonté de connaître d’autres horizons et d’autres façons de vivre. Notre intérêt est de les y encourager. Or ce qui manque, ce sont parfois les informations sur les conséquences d’une expatriation lorsque dix ou quinze ans plus tard, ils seront amenés à revenir. Si sur ces inconnues, le rapport pouvait apporter des réponses, on aurait satisfait beaucoup d’interrogations auxquelles nous sommes confrontés