Au nom du groupe UDI, je souhaite à mon tour vous adresser nos félicitations pour votre réélection. Ce choix repose sur une compétence avérée et un long cheminement dans le secteur sportif. Je vous souhaite également bon courage car vous en aurez besoin pour redorer le blason de la France dans la compétition sportive.
S'agissant de l'organisation des grands événements, on constate un déclin de la voix française et de l'autorité, voire de la crédibilité, de notre pays. Cela explique qu'il ne soit pas parvenu à obtenir l'organisation des jeux olympiques d'été de 2012, ni de ceux d'hiver de 2018. Si l'obtention de l'organisation de l'Euro 2016 de football par le précédent gouvernement est un motif de réelle satisfaction, il ne doit pas occulter le fait que la France apparaît sur une sorte de pente douce. Un rapport de la société de conseil Keneo a attribué ces échecs à une absence de vision et une incapacité à convaincre. Or, durant les jeux olympiques de 2012, le Président Hollande et la ministre des sports ont évoqué leur souhait d'obtenir l'organisation des jeux de 2024 ou 2028. À cette fin, la ministre – dont j'ai lu que vos relations avec elle n'étaient pas très bonnes, ce qui me semble un excellent gage de votre indépendance – a mis en place le Comité français du sport international, dont vous faites partie, avec notamment la création d'une réelle structure de lobbying pour renforcer les chances françaises et mieux préparer les différents interlocuteurs à de futures candidatures.
Comment faire en sorte d'obtenir l'adhésion totale du dispositif État, territoires et mouvement sportif que vous évoquiez récemment, afin de renforcer nos chances d'organiser ces grands événements internationaux, qui contribuent au rayonnement de la culture française ? Comment éviter un troisième échec consécutif, comme Istanbul récemment avec les jeux olympiques de 2020 ? Enfin, comment la représentation nationale pourrait-elle selon vous contribuer à ces chances de succès ?