Je vous adresse aussi, au nom du groupe RRDP, mes félicitations.
S'agissant du sport pour tous, le lien entre le monde scolaire et celui des clubs reste insuffisant. Il y a d'ailleurs une frontière dans la répartition des créneaux entre les deux et il n'y a pas de repérage conjoint des futurs bons athlètes. Quelles sont les idées du CNOSF en la matière ?
Concernant l'organisation territoriale, lorsque nous avons débattu en première lecture de la première partie de l'acte III de la décentralisation, on a pu constater que le sport a été assez absent des débats. Quel rôle pourraient jouer les comités départementaux olympiques et sportifs (CDOS) et les comités territoriaux ? Quels liens peut-on créer sur le terrain pour définir une politique ?
Pour ce qui est du sport de haut niveau, faut-il poursuivre la centralisation existante au travers de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), alors que beaucoup de sportifs de haut niveau souhaiteraient plutôt conserver le lien avec leur territoire ?
Pensez-vous que le CNOSF a failli sur le soutien aux sportifs de haut niveau, notamment avec la Lyonnaise Mélina Robert-Michon, vice-championne du monde de lancer du disque, qui annonçait gagner 13 000 euros par an, alors que Teddy Riner, champion du monde de judo, gagne cent fois plus ? N'y a-t-il pas des disparités trop importantes entre ces sportifs ? Ne faut-il pas mettre en place une politique pour y remédier ?
Enfin, avez-vous réfléchi à la méthode relative à l'éventuel appel à candidature pour les jeux olympiques d'été ? J'entends déjà les médias parisiens parler des jeux olympiques de Paris pour 2024 ou 2028, mais il n'y a pas que Paris en France !