Notre fédération regroupe l'ensemble des catégories du monde combattant, qu'il s'agisse des prisonniers de guerre de 1939-1945, des enrôlés au Service du travail obligatoire (STO) et autres. Nous comptons 180 000 adhérents dont certains – tous ceux restés en Afrique du Nord autour du 2 juillet 1962 et qui étaient déjà présents en Algérie avant cette date – attendaient l'octroi de la carte du combattant depuis des années. Si cette disposition est adoptée, nous serons satisfaits de voir tous ces camarades récompensés comme il se doit.
L'aide différentielle, quant à elle, devrait passer à 932 euros. Même si son accroissement, en quelques années, est sensible, elle n'atteint toutefois pas le seuil de pauvreté européen et nous comptons sur l'aide des parlementaires pour y remédier.
Nous regrettons ensuite que le plafond de la retraite mutualiste du combattant ne soit pas relevé à l'indice 130, alors même que celle-ci vient de faire l'objet d'un important rabotage avec la baisse de 20 % de la participation de l'État. C'est un droit à réparation qui est particulièrement touché.
Par ailleurs, de nombreuses difficultés touchent les veuves d'anciens combattants auxquelles on retire le bénéfice de la demi-part fiscale supplémentaire.
Enfin, les combattants d'Afrique du Nord ne peuvent toujours pas bénéficier de la campagne double, attribuée aux militaires et assimilés et aux fonctionnaires et assimilés depuis le début du XXe siècle.
Nous aurions aimé que les dispositions en question soient votées en séance publique et non pas uniquement en commission.