Intervention de Gérard Delbauffe

Réunion du 10 octobre 2013 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Gérard Delbauffe, président du Souvenir français :

Le Souvenir français n'étant pas une association d'anciens combattants, je n'ai pas qualité à défendre les droits de ceux-ci. Nous sommes une association de mémoire. D'une certaine manière, nous représentons les morts qui, eux, ne parlent pas. Cela dit, bon nombre de nos adhérents sont eux-mêmes membres des associations d'anciens combattants ici présentes. Nous souscrivons du reste aux considérations qui viennent d'être exposées.

J'insisterai sur la nécessaire simplification des procédures : le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre relève d'un inventaire à la Prévert, si bien que l'on s'y retrouve difficilement. Des mesures sont prises au jour le jour et entraînent des disparités qu'il serait bon de corriger rapidement.

Pour ce qui concerne la mémoire, le général Soubirou a évoqué la dernière génération du feu, expression plus heureuse que « quatrième génération » qui excepte la guerre de 1870 à l'issue de laquelle le Souvenir français a été créé. Nous partageons les propos tenus sur les commémorations de la guerre d'Indochine et sur celles de certaines opérations extérieures.

La nouvelle appellation, « Mort pour le service de la Nation », est destinée à éviter l'amalgame avec celle de « Mort pour la France » – notion qu'il s'agissait de sanctuariser. Or les cérémonies en hommage aux morts pour la France ne sont guère différentes des cérémonies en hommage aux morts pour le service de la Nation.

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