La baisse du budget des Anciens combattants dépasse largement les 2,7 % annoncés si l'on tient compte de la diminution du nombre de ses ayants droit de 50 000 personnes.
Ce budget comporte quelques mesures intéressantes comme la « carte à cheval ». Je constate cependant qu'au détour d'un décret pris sans concertation, la retraite mutualiste du combattant est « amputée » pour la première fois depuis 1923. Plusieurs députés tenteront avec moi de revenir sur ce point en déposant des amendements. Nous essaierons également de relever le montant du plafond du revenu mensuel assuré aux bénéficiaires de l'allocation différentielle jusqu'au seuil européen de pauvreté européen, fixé à 977 euros – nous n'en sommes pas loin. À ce sujet, on m'a signalé, dans mon département, que quelques veuves percevaient, grâce à cette aide, une prestation totale plus élevée que certains anciens combattants. Même si les montants en question sont infimes, comment cela est-il possible ?