C'est précisément parce que les cas cités par M. Christophe Guilloteau peuvent se produire que nous avions demandé l'extension du bénéfice de l'aide différentielle aux anciens combattants eux-mêmes. Un rapport a montré que la mesure aurait été trop coûteuse en raison de son application potentielle aux anciens combattants des ex-territoires de l'Union française qui ne bénéficient pas de système de minimum vieillesse semblable à notre allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Toutefois, si cette aide était considérée comme une prestation sociale, son versement serait conditionné à une obligation de résidence sur le territoire national, et elle pourrait être étendue à moindre coût. La question a été posée il y a plus d'un an ; elle reste sans réponse.