L'Observatoire a été mis en place il y a une dizaine de mois. Il s'est réuni une seule fois en séance plénière et un groupe de travail a été créé il y a quinze jours. L'ONA a pour but de déterminer quels abattoirs constituent un atout pour les régions et ceux qui présentent au contraire des difficultés. Constatant une surcapacité d'abattage du fait de la diminution de l'activité, nous avons mis en place des groupes de travail dans les régions.
Je dirige par ailleurs, depuis vingt-trois ans, un abattoir public et suis président de la FNEAP – dont le « P » signifiait auparavant « public ». Les abattoirs prestataires représentent 102 outils d'abattage – dont 20 % sont publics – sur 285, à savoir seulement 8 % de l'abattage. Chaque type d'abattoir est tenu d'équilibrer ses comptes.
L'ONA se réunira en janvier afin de faire le point sur les éventuelles solutions que les régions auront trouvées pour une meilleure gestion des activités d'abattage, certaines régions étant marquées par une désertification quand d'autres connaissent une surcapacité.