On compte une quinzaine d'abattoirs 100 % publics, c'est-à-dire détenus par une ville ou une intercommunalité et employant des agents publics. Pour le reste, les collectivités donnent délégation de service à des sociétés privées. La production de ces structures va de 100 à 25 000 tonnes par an. Les collectivités ont assez souvent laissé ces outils publics à des sociétés privées pour en alléger le fonctionnement, confié à des professionnels. S'ils sont très minoritaires, ces outils publics soutiennent l'artisanat local sans être, le plus souvent, spécialisés dans une filière d'abattage – ils sont multi-espèces –, ce qui représente des coûts plus élevés. Certaines collectivités décident, malgré ce coût, de « récupérer » l'abattoir en question afin d'éviter sa fermeture.