Intervention de éric Barnay

Réunion du 9 octobre 2013 à 9h45
Commission des affaires économiques

éric Barnay, président de l'Observatoire national des abattoirs, ONA et de la Fédération nationale des exploitants d'abattoirs prestataires de services, FNEAP :

Les coûts supportés par les abattoirs publics multi-espèces de petite ou moyenne taille sont nécessairement plus élevés que ceux des abattoirs spécialisés.

Dans les années 60, la taxe locale d'usage (TLU) a permis de régler les annuités d'emprunt des collectivités nombreuses à construire des abattoirs. Cette taxe parafiscale a disparu en 2010 lors de la réforme du code rural. La question du maintien ou de l'ouverture de telles structures aujourd'hui ne se fera qu'au prix d'engagements des partenaires et après une étude approfondie de la situation de l'élevage et des surcapacités de la région.

Les règles sanitaires s'appliquent de la même façon à tous les abattoirs, quelle que soit leur taille. La charge est donc plus élevée pour les petites structures.

Particulièrement encadré aujourd'hui, l'abattage rituel est souvent pratiqué dans les circuits courts par les petits outils régionaux. En effet, au-delà de l'exportation, il existe un marché local qu'il ne faut pas négliger.

Alors que les petits outils prestataires ne représentent que 8 % de l'abattage français, ils abattent 40 % des ovins en raison de la forte consommation en main-d'oeuvre liée au traitement de cette espèce.

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