Intervention de Marie-Noëlle Battistel

Réunion du 9 octobre 2013 à 9h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Les abattoirs de proximité sont de moins en moins nombreux. Les plus petits gèrent des salles de découpe et de mise sous vide offrant un service complet aux éleveurs et aux consommateurs.

Leur pérennité est mise en péril, notamment en zone de montagne, par la limitation de la production à cinq tonnes par jour. Dans ma circonscription, cette restriction oblige une petite structure produisant 6,5 tonnes par semaine à pratiquer deux jours d'abattage, ce qui génère des coûts supplémentaires et oblige les services de l'État à se déplacer deux fois. Malgré la lourdeur des démarches administratives nécessaires, l'obtention d'une dérogation à la règle des cinq tonnes est-elle possible ?

Dans ces mêmes zones, le manque de sacrificateurs, en particulier pour la période de l'Aïd, constitue aussi un véritable danger pour les éleveurs locaux dont une grande partie du chiffre d'affaires est enregistrée à cette occasion. Les personnes qualifiées sont généralement très âgées et la question de la formation de leurs remplaçants n'est pas résolue.

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