Les consommateurs ont réagi à la crise de la vache folle en se tournant vers les filières courtes qui s'appuient sur le travail des abattoirs de proximité. Si ces derniers ne constituent pas une solution unique, ce sont des outils efficaces et polyvalents qui ont montré leur capacité d'adaptation. Acteurs incontournables, ils sont nombreux à avoir consenti d'importants investissements pour respecter les normes nouvelles et proposer des services aux éleveurs locaux. Malgré la dynamique enclenchée, leur modèle économique est fragile. Que préconisez-vous afin de pérenniser cette activité et de mieux la défendre ? Un travail de pédagogie ne doit-il pas être mené ? Ne peut-on pas, par exemple, créer des liens entre ces abattoirs de proximité et les cantines scolaires, lieu privilégié de l'éducation au goût ?