Le plan abattoirs mis en place en 2010 a été élaboré autour de trois axes : la création des commissions interrégionales d'abattage, des aides avec le lancement d'appels à projets, et la création de l'Observatoire national des abattoirs (ONA) dont le président, M. Éric Barnay, se trouve parmi nous ce matin.
Monsieur Barnay, quel est le bilan de l'activité de l'ONA ? Il semble qu'une seule réunion ait eu lieu et qu'un seul groupe de travail ait été créé : pourquoi un tel retard ? Quelle aide avez-vous pu apporter au niveau régional ?
Les participants aux commissions interrégionales paraissent déçus par l'activité d'instances essentiellement masculines qui oublient le bien-être animal et donnent la priorité aux abattoirs industriels. Qu'en est-il à votre connaissance ?
Une étude menée par l'INRA sur les abattoirs mobiles permet de penser que ces structures pourraient répondre aux besoins des éleveurs ayant choisi de s'inscrire dans des circuits courts dans le cadre d'une démarche qualité. Un investissement pourrait être envisagé dans le cadre des coopératives d'utilisation du matériel agricole (CUMA). En Autriche, des expériences ont montré que des réseaux d'abattages à la ferme pouvaient être efficaces à moindre coût. Qu'en pensent nos invités ?
La méthanisation ne constitue-t-elle pas une solution pour diminuer les coûts de traitement des déchets ?