Intervention de Annick Le Loch

Réunion du 9 octobre 2013 à 9h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

Aujourd'hui 8 000 emplois directs ou indirects sont menacés par la crise du secteur agroalimentaire breton. Une catastrophe économique et sociale se profile. Ce matin, j'ai une pensée toute particulière pour les salariés de Gad SAS, entreprise en redressement judiciaire depuis le mois de février, dont le sort se joue au tribunal de commerce de Rennes qui doit se prononcer sur le plan de continuation de la société. La fermeture de l'abattoir de Lampaul-Guimiliau mettra 850 personnes au chômage dans le Finistère Nord – le même drame risque de se produire à Saint-Nazaire. Alors que le site est bloqué, les salariés à bout de souffle se battent pour obtenir des primes de licenciement supérieures au minimum légal. Dans la région, les personnels d'autres sociétés en difficulté, comme Doux et Tilly-Sabco, spécialisés dans l'abattage de poulets, appellent à la grève générale car l'économie de plusieurs bassins de vie risque de s'écrouler.

La baisse de la production constitue l'une des causes de la crise, mais les importations de porcs allemands, ou même français, abattus en Allemagne ne jouent-elles pas un rôle dans cette affaire ? Comment expliquer de tels achats par l'industrie agroalimentaire française de la transformation ?

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