J'adhère complètement aux propos de Laurent Furst.
Au-delà des normes, des déclarations de principe, des signatures de chartes, l'engagement des entreprises est-il réel ? Comment le vérifier et mesurer si les objectifs sont atteints ? Pour moi, le meilleur critère est celui des résultats. En période de crise, le soutien à l'innovation est vital pour l'avenir. Cela devrait être la priorité absolue du Gouvernement pour relancer l'économie et créer des emplois. La RSE s'inscrit dans cette démarche et va certainement ouvrir une voie intéressante. Or, aujourd'hui, la fiscalité qui frappe les entreprises est telle que leur compétitivité est compromise. Comment préserver au sein de leurs budgets une capacité d'investissement, de recherche et d'innovation, et faire progresser cette RSE ? Nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours, la France n'est pas seule sur la planète et, dans certains pays, on ne s'embarrasse pas de scrupules. Je ne dis pas qu'il faut agir de même, mais c'est un élément à prendre en considération parce que nos entreprises jouent sur le même terrain. Et nos entreprises sont nos emplois, nos familles, nos enfants.