Un plan de revitalisation est en cours de négociation avec la préfecture : notre objectif est de mettre en place une plate-forme économique et sociale réunissant l'ensemble des intervenants pouvant agir en termes d'emplois et d'investissements sur le bassin amiénois.
Que ce soit sous la majorité actuelle ou sous la précédente majorité, nous avons dialogué avec les ministères concernés – travail et redressement productif depuis la nouvelle législature – pour chercher ensemble des solutions. Nous avons également tout fait pour, en dépit de notre projet de fermeture, relancer le processus de recherche de repreneurs : or cette démarche entre dans le cadre de la proposition de loi sur la reprise de sites rentables. Nous attendons des élus locaux qu'ils s'engagent également dans la recherche de solutions.
La judiciarisation à l'extrême du dossier est dramatique parce qu'elle ne fait que retarder les solutions : cela fait six ans que les salariés attendent des réponses sur leur avenir.
Nous ne sommes pas des experts du droit. L'instrumentalisation de la justice devrait être analysée par l'Assemblée nationale. La mise en place de notre projet de fermeture reste toutefois soumise à l'ancienne législation, puisqu'il a été lancé en janvier dernier. Est-il normal de devoir saisir le tribunal pour réunir le CHSCT si son secrétaire y est opposé ? Le dialogue social s'en trouve compliqué.